Histoire et perspectives

Son histoire

Un mot signé de l’Empereur Napoléon III en 1855 précise qu’il octroie la somme de 500 francs or à l’école de Morez créée l’année précédente pour que les jeunes puissent en tirer bénéfice. L’école d’horlogerie de Morez est alors fondée, mais elle doit fermer quelques années après par manque d’argent. En 1895, l’École Pratique d’Industrie est ouverte. En 1911, l’enseignement de la lunetterie y est ajouté (c’est la première école de lunetterie de France). En 1928, la section lunetterie devient l’École Nationale d’Optique et de Lunetterie. En 1933, le nouveau bâtiment pour lequel Victor Bérard s’est battu voit le jour. Situé quai Aimé Lamy, il accueille les élèves de la région. En 1960, l’école devient Lycée technique d’État Victor Bérard. 1985 verra le retour à la Région de cet outil particulier. Des travaux d’adaptation sont réalisés en 1998 et l’internat rénové dernièrement. 2008 : création du lycée des métiers de l’optique et des microtechniques.

Son implantation

Au cœur du Parc naturel régional du Haut-Jura, le lycée ne peut être indifférent à son environnement. La moyenne montagne est recouverte de neige une partie de l’hiver. De ce fait, les étudiants pratiquent de nombreuses activités sportives hivernales mais aussi de découverte avec les moyens de leur choix marche, VTT, etc. Sa proximité avec la Suisse peut être un atout. Mais l’implantation s’est aussi faite en fonction des activités industrielles de la vallée. Celles-ci ont évolué vers la mécanique de précision et la lunetterie. Par conséquent, la profession est attentive à l’évolution de cet établissement et aux activités qui s’y déroulent. Elles sont en symbiose avec l’activité du bassin.

Ses perspectives

Outre une diversification de ses filières pré- bac avec l’implantation d’une STL (filière à dominante chimie), une ES (Economie-Social) et une STI2D (Sciences et Technologies de l’Industrie et du Développement Durable, nouvelle formule des STI) en plus du maintien des séries scientifiques (SVT et SI) le lycée offre la possibilité d’une poursuite d’étude en BTS.

350 étudiants se répartissent dans les différentes sections de techniciens supérieurs. Le temps a imposé une évolution des formations au sein du lycée et le contenu des formations est devenu extrêmement pointu.
Désormais, dans des domaines aussi variés que les systèmes photoniques, l'optique lunetterie, et les microtechniques se mêlent haute technicité et haute technologie.

L'établissement propose également :

• Licence professionnelle « Réfraction, analyse et prise en charge du déficit visuel » en collaboration avec le CHU de Besançon.
• Une FCIL (formation complémentaire d’initiative locale) « du design à l’industrialisa- tion en lunetterie », implantée depuis 2008, est proposée aux BTS design de produits ou BTS CIM.
• Une plate-forme technologique qui apporte le complément indispensable au bain de technicité des formations du lycée.

De ce fait, le lycée est considéré comme un des fleurons de l’académie en matière de technicité, de formations de pointe en lien étroit avec le monde professionnel et ses évolutions.